31.8.12

Christophe Martinez, là-bas





Je ne le connaissais pour ainsi dire pas : un lecteur attentif, un commentateur discret mais au caractère affirmé, de L'Oie de Cravan comme du Bathyscaphe.  Présence aperçue de loin, Christophe Martinez vivait en Suisse. Le 22 juillet 2012, il a fait une chute mortelle en montagne, dans les Grisons, en redescendant du Mater de Paia. Je ne le rencontrerai jamais.
Nos rapports se tissaient autour du blog qu'il animait sous le pseudonyme d'Edwood : La taverne du Doge Loredan. Ce nom est celui d'un roman de Alberto Ongaro qu'il avait aimé. Je n'avais pu m'empêcher de le lire à mon tour, intrigué par la force d'attraction de ce livre qui avait complètement envouté un lecteur de qualité.  Il m'en est resté le souvenir d'une œuvre complexe, précise, mais presque fantomatique, qui colle parfaitement au souvenir de Christophe Martinez. 
La disparition des amis que nous n'avons pas connus nous laisse aux prises avec de curieux fantômes aux profils indécis. Ils n'en sont pas moins présents. 

23.8.12

Avis aux Belges





Il y a un mystère autour de l'homme que l'on voit sur la photo ci-dessus. Il aurait été vu en Belgique, à La Louvière plus précisément, dans un certain état de confusion.  Il se disait auteur, éditeur, journaliste, Québécois - et quoi encore. On croit qu'il s'agit là d'un farceur, de l'espèce mystificatrice. Une façon d'en avoir le cœur net est d'aller y voir de plus près : le 27 août à dix-huit heures trente précises, Thierry Horguelin présentera à la Belgique étonnée son témoignage qui porte le titre pénétrant de Choses vues. Le Belge qui se sera rendu à la librairie Joli Mai, sise au 29 de l'avenue Paul De Jaer à Bruxelles, ne regrettera pas son déplacement : monsieur Horguelin sera cuisiné sur place par Xavier Dessaucy, connu pour la précision de ses techniques. Enfin toute la vérité sera faite sur cette affaire. Il sera possible, au retour à la maison, d'étonner toute la famille en présentant un exemplaire dédicacé de cet ouvrage dont l'importance ne fera que grandir avec la notoriété de son auteur.




Paul de Jaer, en des jours meilleurs.



9.8.12

L'Expérience démoniaque





Trouvé entre deux pages de l'édition originale  (Minuit, 1949)
de L'Expérience démoniaque de Ernest Gengenbach.