Voici donc, l'été : le tournis.
En vrac, quelques mots sur des livres : les nôtres, les vôtres.
- Il est à parier que
Nombreux seront nos ennemis est, parmi nos livres, celui dont la légende est la plus vivace. Curieusement, c'est sans doute l'un de ceux dont les médias ont le moins parlé. Ce n'est peut-être pas contradictoire. En tous cas, voici que notre réédition de l'année dernière (la troisième), suscite de jolis commentaires : c'est
ici.
- Le nouveau livre de Thierry Horguelin,
Choses vues, a déjà frappé les libraires.
Voici ce qu'on en dit du côté de la librairie Vaugeois, de Québec.
- Rappelons que Éric Chevillard a écrit un très bel article sur Laurent Albarracin, dont nous venons de publier le recueil d'aphorismes
Résolutions, dans Le Monde du 25 mai dernier. On peut le lire
ici.
- On a également parlé du livre de Laurent Albarracin dans le journal Le Devoir, en même temps que de
Passage public , le fameux guide des dérives de Joël Gayraud, et de
Au clair de la lune, publié chez les éditions du Noroît. C'est
ici.
- Le recueil de contes de Bérengère Cournut,
Schasslamitt, que nous venons de faire paraître avec nos amis des éditions Attila, de Paris, suscite aussi des commentaires à piquer des verres :
* Ainsi, le critique
Guy Darol en dit ceci : «
Schasslamitt vient de paraître aux éditions Attila. Je ne me suis toujours pas remis — m'en remettrai probablement jamais et c'est un coup sur… la coloquinte qui fait du bien — de
L'Écorcobaliseur ! Une grande, très grande écrivain — pas vaine du tout! J'ai bien écrit une grande, très grande écrivain. Qu'on se la lise ! »
* Dans le journal Le Devoir, Guylaine Massoutre en a fait une de ses recommandations pour «Insomnies fécondes et libérées au coeur de l'été» : c'est
ici.
* Nicolas Deslescluze, de l'émission de radio Paludes (de Lille, France) a beaucoup de bonnes choses à dire sur le livre, voyez un peu : « Cette fantaisie permanente fait passer avec beaucoup d'alacrité d'une nouvelle à l'autre en se demandant où Bérengère Cournut va pouvoir nous emmener. Elle est toujours dans la création et l'innovation qui font le plaisir du texte, avec un talent d'écriture exceptionnel qui permet de saisir en très peu de mots, en quelques lignes, la singularité de chaque personnage et de chaque univers. La porosité des frontières de
L'Écorcobaliseur se retrouve ici, la monstruosité n'est jamais très loin, sans qu'il y ait pour autant quoi que ce soit d'inquiétant : c'est le merveilleux au sens pur du terme. La magie est présente, acceptée et subordonnée aux lois du monde. On ne s'étonne pas de changer d'apparence... Bérengère Cournut a un sens de la magie, de l'invention. La mise en bouche de ces contes, quand on les prononce à haute voix, donne un plaisir linguistique jouissif et on se délecte de ces singularités orthographiques, de ces plaisanteries, ces métamorphoses du langage à l'intérieur même du livre, comme ce
Schasslamitt qu'on peut prononcer de toutes les manières possibles et imaginables. C'est pratiquement un happening ! On devrait créer des cours de diction sur
Schasslamitt pour mieux se délecter de ces entrechocs. Si vous vous êtes délectés des aventures lewiscarrolliennnees de l'Ecorcobaliseur, vous retrouverez cette jouissance avec
Schasslamitt. » On peut l'écouter dire ces choses
ici.
* C'est pas tout! Grâce au travail d'Attila, on peut voir et entendre des acteurs dire certains textes du livre, histoire de vous mettre l'eau à la bouche. C'est sur Youtube, par exemple
ici et
là ou même
là-bas. De plus, ceux qui veulent en savoir davantage peuvent aussi entendre l'auteur, Bérengère Cournut, se faire interviouver sur France Culture, la radio de la France et de la Culture : c'est
zissi.
Le tournis, je vous disais!