Le 21 juin 2023 «Maison sous la mer» une soirée Oie de Cravan avec Daphné B Maxime Catellier Benoît Chaput Shawn Cotton Névé Dumas Ang Fang Jonas Fortier Princesse Lamarche Julette Langevin Orane Thibaud Musique: Ludovic Alarie Belinda Campbell Eric Craven !!!!

Hommage aux absents

Michel Garneau

Myriam Cliche

Huguette Langevin

Jean-Yves bériou * * *

21 juin 2023

20h Casa Del Popolo

Une présentation

Suoni per il popolo.

Une fête pour le plaisir secret de la poésie.
Mercredi 5 avril 2023
au vieux Port de tête, 262 Mont-Royal Est. Montréal.

Maxime Catellier, Jean dit
Thierry Horguelin, Ma vie d'espion

 

Il faut le dire carrément : les «Nouvelles de L'Oie» furent tristement laissées en friche depuis un bon bout de temps. Les petits jeunes drogués Twitter et Instagram les avaient laissées pour compte. Mais cela va changer! On va revenir ici, annoncer des choses mais surtout raconter un peu plus longuement que ne le laissent faire ces plattes plates formes qui se contentent de la poudre aux yeux sans aller  plus profondément dans le regard. On a un nouveau site internet mais on garde le même rythme. En avant! Et lentement! 

Michel Garneau : Choix de poèmes (pas trop longs). Une anthologie personnelle.

Extrait de Choix de poèmes (pas trop longs), anthologie personnelle de Michel Garneau qui parait à la deuxième semaine d'octobre 2019 chez L'Oie de Cravan. 420 pages pour 60 années de poèmes publiés. Lancement : mercredi 23 octobre dès 18 heures à la librairie Le Port de tête de Montréal. 

Alcools et rires seront gratuits. 

https://www.facebook.com/events/15247

Tourné le 15 septembre 2019 chez Michel à Magog. 
Réalisation : Farrid Kassouf.

nullica — premier lancement

Le jour après le lancement
(Cliquez pour agrandir)

Une nouvelle collection chez L'Oie :

nullica

Des livres de facture artisanale fabriqués dans 

l'ombre et la lumière.

Deux premiers titres

Petits morceaux de jeune homme du collectif Valeries

Lune très belle de Frédérique Roy

Un lancement :  le vendredi 24 mai dès 18 heures

à la formidable librairie Le Port de tête de Montréal

en présence des auteures, d'alcools pénétrants et d'un bbq printanier.

Il faut venir heureux.

Le jeune homme.

La lune.

La lumière d'avril

Belles éclaircies sur la mer Noire, beaux égorgés, poissons sans tête. Cheval doré de boue, le printemps va de pierre en pierre jusqu’à la corde au bout du monde.

Les cordes des patience, un fort inédit de Pierre Peuchmaurd. Maintenant en librairie au Québec.

Les poings serrés sur les yeux,
deux ou trois fois par jour,
j'ouvre une grenade

Voyant-la-vue, poème sur le regard. En librairie partout au Québec.

Presque la nuit, pour Pierre Peuchmaurd

Pierre Peuchmaurd et Zig en 2006

Le 12 avril 2019, il y aura dix ans que Pierre Peuchmaurd sera mort. 

C'était un ami, un père en poésie ; il demeure de bien des façons au cœur du projet éditorial de L'Oie de Cravan. 

Pour lui rendre hommage on va lancer ce soir-là

Les cordes de patience

un implacable inédit écrit en 2006, ainsi que

Voyant-la-vue

grand petit livre parfait de Anne-Marie Beeckman qui fut sa compagne.

Surtout, surtout, surtout, on va faire sérieusement la fête

en se laissant hanter par sa poésie dans

une soirée de musique, lectures et alcools.

CE SERA PRESQUE LA NUIT

du 20 à 23 heures

au Port de tête au 269 avenue du Mont-Royal Est à Montréal

avec la participation de Robin Aubert, Maïcke Castegnier, Maxime Catellier, Myriam Cliche, Shawn Cotton, Marie Frankland, Sébastien B Gagnon, Émilie Girard-Charest, Isabelle Lastrade, Isabelle Mandalian, Manuel Mineau, Hermine Ortega, Antoine Peuchmaurd, Yves-Antoine Rivest et bien d'autres…

Venez vous mettre sous son influence, vous ne le regretterez pas.

Le quatuor du printemps

Amis petits et grands,

Ça bourgeonne de partout, la vie reprend ses droits

et L’Oie de Cravan vous invite à venir célébrer la sortie

de quatre livres exceptionnels lors d’une soirée hors du commun.

Ce soir, mercredi 23 mai, à partir de 18 heures, 

nous serons tous à la librairie Le Port de tête de Montréal

pour célébrer ces merveilles :

Maman Apprivoisée, poèmes de Geneviève Elverum (Castrée) 

Jean de la Chapelle, poème de Joël Cornuault 

Iceberg, récit en papiers découpés de Michel Hellman

La fatigue des fruits, poèmes de Jean-Christophe Réhel

Lecture de Jean-Christophe Réhel accompagné par Travelling Headcase

En présence de Phil Elverum (Mount Eerie) qui chantera quelques morceaux

Vous trouverez sur place et gratuitement 

des alcools étonnants, des fruits vigoureux et des sourires roboratifs

& 

un BBQ pirate dans la cour

Venez nombreux, vous serez heureux!

15 novembre 2017

Le temps et sa géographie

Pfff : les jours, les mois, les années ; tout ça tournoie, tout ça va si vite qu'on n'arrive même plus à se pencher pour voir le sol qui change au gré des saisons. Où trouver le temps ? Il est volé, on l'a dessiné plus rapide, plus efficace que jamais : moins vivant, moins humain ; peut-être près du rêve humain, de certains humains… La vitesse, la vitesse : et pour aller où, je vous le demande ? Enfin, quand on est lent, on constate, de temps en temps, qu'on n'a pas donné de nouvelles, qu'on n'a pas écrit sur un blog, un journal, un papier, depuis des temps reculés. Et on s'étonne ensuite de sentir qu'on pourrait perdre le nord, au moment même où il descend sur nous — avec ses glaces, ses nuits sans fin et sa blanche solitude grise. C'est donc l'automne qui se termine, l'hiver qui fond sur nous, qui tombe comme cette nuit de quatre heures de l'après-midi, qui ne nous laisse pas de chance, qu'on ne va pas combattre : on va s'y mouler, s'y couler, y trouver son confort, ses aises. Allumons des feux, c'est l'habitude, le solstice sera traversé, c'est l'habitude. On appelle ça le rituel. On appelle ça la confiance. Que peut-on faire d'autre? Ailleurs, c'est la terreur. On regarde le sol geler, on prend enfin le temps.

En tête

L'année qu'on vient de traverser était celle des vingt-cinq ans de L'Oie de Cravan. Étonning, not ? Ça aussi c'est le tournoiement. En avril on a bien fêté, on a bien fêté toute l'année. Maintenant on se prépare un repos relatif au milieu de toutes les balises dressées. On se prépare à accueillir le passage à une autre saison, à une autre année ; surtout à un autre petit personnage, un lutin attendu qui viendra nous tenir compagnie. On attend un enfant. Il n'y a pas de meilleure attente : voilà qui occupe la tête, le cœur et le corps. Pour passer le temps, on participe à des foires. Il s'agit d'exhiber ses accomplissements, de faire le fier dans des salons. Ce qui, secrètement, n'exclut ni le doute, ni l'introspection. L'Oie de Cravan est donc au Salon du livre de Montréal, au stand 533 tenu par notre distributeur, Dimedia. Cette année on tente de rendre plus humain ce lieu sec et mort, ce hall de la place Bonaventure où se tient le Salon. On veut lui faire un sort. On a des lampions, du vin, du pastis, un siège bean-bag, le beau sac que nous a dessiné Obom, des lampions, des lampions… Et puis, bien sûr, nos livres. Tous ceux qui ont tracé notre histoire et les nouveautés, les beaux textes que nous ont confiés Daphné B., Jonathan Doré, Julie Roy et Natalie Thibault. Venez nous voir. Je pense aussi à prendre quelques clémentines, à laisser l'humide monter en poésie. Faudrait bien que, magie magie, le stand de L'Oie devienne oasis. On croit rêver, on doit bouger.

À venir

Après ce salon, si le bébé qui vient le permet, nous serons encore à une dernière foire, la plus belle : le salon des artisans en petites publications Expozine, les 25 et 26 novembre, au 454 Laurier Est, en notre ville de Montréal. Nous pensons y faire une vente de feu, nous y serons souriant. Ensuite ? Une page énorme va se tourner, ce sera 2018 et cette vie nouvelle sera là, et tant de livres… Jean-Christophe Réhel, Geneviève Elverum, Joël Cournuault et bien bien d'autres choses. Surtout, surtout, surtout, l'histoire folle d'un petit monde immense et secret va se poursuivre. C'est à nous, à vous, tout ça. Ne les laissez pas vous convaincre du contraire.

Les feux de l'automne